« Leur vie était, d’une certaine manière, accrochée à ce fil de peinture rongé par le temps. La route avait tout d’abord zigzagué entre plusieurs collines de sable gris, puis elle avait repris son tracé rectiligne au milieu d’un paysage uniformément plat. La végétation quasi inexistante qui entourait la mine s’était peu à peu développée et le sol de sable noir était désormais totalement recouvert de courts arbustes d’un jaune pâle. Au loin, on apercevait une massive chaîne de montagnes d’un brun profond recouverte par endroits d’un écrin blanc de neiges éternelles. Le ciel d’un bleu azuréen forçait les contrastes, et la distance colossale qui les séparait des montagnes leur donnait l’impression d’être seuls au monde. »
Un décor de No Man’s Land s’ouvre sur cette histoire mystérieuse.
Jimmy et sa fille Arielle sont en voiture sur la « Ruta n•33 » et veulent se rendre à Iacope. Seulement, un barrage de police leur bloque la route stipulant une faille sur l’asphalte.
Ils prennent donc leur mal en patience mais sans se méfier du policier … Ils y passent la nuit, mais au petit matin ils découvrent qu’ils ont été abandonnés au même titre que trois autres naufragés de cette route … Que faire au milieu de nulle part ? Où aller ? Qui sont ces trois personnes ?
Une atmosphère étouffante pour un thriller captivant ! @tackian
« La nuit n’est jamais complète.
Il y a toujours puisque je le dis,
Puisque je l’affirme,
Au bout du chagrin,
une fenêtre ouverte,
une fenêtre éclairée. »
Paul Eluard
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